J’ai soixante ans. Je n’ai jamais fait de mal à personne. Je ne suis jamais passé en jugement pour un quelconque comportement asocial ou pour quoi que ce soit d’ailleurs. Mais pourtant, me voilà devenu, grâce à une cabale familiale et deux témoignages de complaisance, l’ennemi public numéro un ! Le Mesrine du 21ème siècle ! Le Jules Bonnot des maisons de retraite… Ceci ferait sans doute rire dans un feuilleton télé tellement c’est grossier, ridicule et cousu de fil blanc. Et pourtant, on m’interdit légalement de voir ma compagne. Même cela, la justice l’a validé ! Mais cela concerne aussi ma mère, dame âgée de 85 ans, sans doute le tout-puissant cerveau d’une organisation criminelle mondiale!!! Cela concerne aussi deux amies de Mary, retraitée toutes les deux, peut-être les exécutrices typiques d’une mafia fantaisiste que la famille essaie de faire avaler à une justice qui mange et qui en redemande…Je me suis entendu dire par un policier, on fera tout pour que vous ne reveniez pas ! une menace qui a été exécutée. En mars, le fils de Mary m'a menacé de mort, et m'a prévenu que "s'il n'arrivait pas à ses fins, il me butait" ! que je devais bien profiter de sa mère car à la fin du mois de mars, c'était terminé. En effet, il avait raison, le 4 avril une mesure d'éloignement est prononcée. Du 19 avril à ce jour, je n'a pas pu voir ma compagne ! Encore plus grave, cette mesure étant exécutoire, je n'ai eu aucune possibilité de me défendre ni de faire entendre ma voix ! Le 21 mai, cette mesure a pris fin et pourtant la directrice de l'établissement assistée de la police ont continué à m'empêcher de voir ma compagne, dans la plus parfaite illégalité ! " J’ai tenté à plusieurs reprises de prendre rendez-vous avec le tuteur de l’UDAF nommé pour s’occuper de Mary afin de le supplier d’autoriser Mary à retourner chez elle. Jamais il ne m’a rencontré. Vous me direz que cela n’est pas anormal car il n’a même jamais rencontré Mary qui est pourtant sous sa responsabilité !! Au bilan, Mary est seule, isolée. Sa « famille » aimante lui a rendu visite quatre ou cinq fois depuis 10 mois. Voilà une preuve en effet d’un attachement familial sans faille ! Quant à moi, aujourd’hui encore, j’ai bravé l’interdiction d’approcher Mary, au risque de me retrouver incarcéré à mon tour, juste pour passer 10 minutes avec celle que j’aime et pour savoir si elle tient le coup. La loi dit ceci : Je vous demande de nous aider, parce qu’ici chaque voix qui s’élève peut compter pour dénoncer cette injustice.
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