Scandale à Besançon
Une femme enfermée dans une maison de retraite à la demande de son fils


DISPARITION DE MARYVONNE : LA FAMILLE A LE CONTRÔLE SUR SA VIE. Lire la suite

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Maryvonne


puces 29 octobre. Mary est « expédiée Â» à la maison de retraite Korian de Thise, privée de sorties et de toutes visites. Cyril établira plus tard, grâce à l’intervention d’un huissier, que ce placement ainsi que les interdictions avaient été expressément exigées par le fils de Mary.

Durant cette période, les amis de Mary, mobilisés contre cette privation étonnante de liberté, font quand même le forcing pour la visiter mais bien souvent en vain. Quand à Cyril, à chaque fois qu’il vient, le directeur de l’établissement fait intervenir la gendarmerie de Roulans pour le faire expulser.

Le seul contact reste alors le téléphone portable et Cyril console Mary comme il le peut en essayant de la rassurer, de la soutenir afin d’éviter que Mary ne sombre, dans son incarcération, dans une dépression profonde propice à une accélération de ses pertes de mémoire.

Cyril fait encore plus. Il accompagne les amies de Mary en voiture pour que celle-ci puisse avoir des visites tout en restant lui-même au dehors de l’établissement pour ne pas provoquer une dégradation de la situation.

Durant son séjour à l'établissement de Thise, la photographie de Mary est affichée à l’accueil, au vu et au su de toute personne entrant ou sortant de l'établissement, afin d’empêcher toute sortie volontaire de sa part. Comme on affiche la photo d'un délinquant recherché dans un commissariat

puces Mi-décembre, Cyril obtient enfin l’autorisation de visiter Mary, dans des conditions dignes d’un régime carcéral, suite à l’intervention de son huissier et d’un certificat psychiatrique établi par le Dr M.
Elle apprend par son compagnon qu’elle se trouve sous le coup d’une sauvegarde de justice qui ne lui a jamais été signifiée.

puces Pendant toute la durée de ces séjours à Thise ou à Novillars, tous les traitements habituels de Mary ont été abandonnés. Son traitement pour la maladie de Lyme , celui pour le syndrome de Goujerot et ses séances de kiné . Aucun de ses problèmes de santé identifiés n’est traité. Par contre, elle reste médicamentée par des doses massives de Seresta qui la fatiguent et qui la handicapent. Cyril craint à ce moment que ce traitement puisse avoir un retentissement important sur la dégradation de l’état mémoriel de Mary.

puces Mary écrit au procureur de la République pour déposer plainte contre son fils,  au juge des tutelles du 29 octobre 2013 , 27 nov 2013 et du 27 janvier 2014 et même au Juge des détentions et des libertés pour qu’on daigne lui expliquer la situation et qu’on la libère enfin. A ce jour, elle n’a jamais reçu de réponse.

puces Le 22 février 2014, sans que personne ne daigne convier Mary à cette réunion où son cas est pourtant examiné, sa famille et Cyril sont entendus par le juge des Tutelles. Apparemment, le rapport d’expertise du docteur L., psychiatre et non neurologue, réalisé alors que Mary était sous traitement de tranxène, est accablant à son égard, prétendant qu’elle ne pouvait plus raisonner par elle-même, qu’elle ne pouvait plus se laver seule et que l’état de démence était acquis. Mary, qui, au mois de septembre, la veille encore du début de ce cauchemar, conduisait, se rendait seule en ville, avait d’excellents rapports avec les commerçants et n’avait besoin de personne pour son hygiène.

Besançon



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