Scandale à Besançon
Une femme enfermée dans une maison de retraite à la demande de son fils


DISPARITION DE MARYVONNE : LA FAMILLE A LE CONTRÔLE SUR SA VIE. Lire la suite

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Maryvonne

 

puces Depuis quatre ans, Mary vit une relation amoureuse avec Cyril qu’elle a rencontré dans la résidence où ils demeurent tous les deux.

La famille de Mary s’est toujours fermement opposée à cette relation, particulièrement son fils Arnaud. Auparavant, Mary avait eu deux autres relations plus courtes qui n’avaient pas non plus reçu la « bénédiction familiale Â».

A de nombreuses reprises, son frère et son fils ont tenté d’influencer Mary afin qu’elle mette un terme à cette relation mais malgré tout l’amour que celle-ci porte à sa famille, elle n’a pas obtempéré. Cette relation lui apporte du bonheur, de la compagnie ainsi qu’une affection partagée sincère et complice.

puces Le 30 septembre 2013, le fils de Mary, accompagné d’un huissier et d’un serrurier, fait irruption dans son appartement, fait changer toutes les serrures, prend ses clés de voiture et ordonne à son compagnon de quitter les lieux. Celui-ci fait appel à un huissier à son tour qui sera présent durant huit heures d’affilée car le climat était tendu, à la limite de la violence, afin de prévenir toute agression physique.

puces Le lendemain, Mary et Cyril se réfugient  chez la mère de Cyril afin de fuir le climat détestable imposé depuis la veille et ils apprennent par leur avocate que le fils avait fait une demande de mise sous tutelle à l’encontre de sa mère.

puces Le 2 octobre 2013, la police intervient au domicile de la mère de Cyril, embarque ce dernier en garde à vue, une plainte pour abus de faiblesse et séquestration ayant apparemment été posée.

puces Du 3 octobre au 6 octobre inclus, Mary est hospitalisée de  force en gériatrie à l’hôpital Minjoz, pour faire un bilan de démence. Mary se sauve de l’hôpital mais son fils la retrouve et l’y ramène.  Mary lance alors des appels au secours sur le portable de Cyril. Ce portable a été déposé entre les mains de la police afin de témoigner de la détresse de Mary et son désir de quitter l’hôpital et porter plainte contre son fils.

puces Le 7 octobre, Mary rentre chez elle en compagnie de son fils. Là encore, elle n’a d’autres choix que d’obtempérer. Elle sait son fils autoritaire et agressif et n’ose s’opposer frontalement à sa colère. Son fils lui interdit alors toute visite et toute sortie. Cette situation dure jusqu’au 10 octobre inclus. Le 8 octobre, Mary répond par hasard à un appel téléphonique du docteur M. et elle trouve la force de lui dire qu’elle est séquestrée.

Dans le même laps de temps, Cyril n’a plus accès à l’appartement, ni à ses propres affaires et demeure chez sa mère, ayant été choqué par la violence des évènements, il ne peut rentrer dans son propre appartement..

puces Jeudi 10 octobre : Mary est hospitalisée à l’établissement psychiatrique de Novillars pour « dépression grave et tentative de suicide Â». Mary n’a jamais essayé d’attenter à ses jours, elle aurait apparemment juste refusé de suivre son fils à Paris où il désirait l’emmener malgré elle.

puces A Novillars, Mary se sent perdue et désorientée, privée de son cadre habituel de vie et de la présence de Cyril. Un traitement à base de Tranxène B et divers antidépresseurs lui sera alors donné, sans justification précise. Elle demeure à Novillars du 10 au 29 octobre inclus et subit des examens complémentaires au service gériatrique de l’hôpital le 24 octobre, toujours sans son consentement et malgré son opposition. Un médecin procède alors à une expertise mémorielle, alors que Mary est lourdement médicamentée par des substances connues pour altérer la mémoire.

Besançon

 


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