Scandale à Besançon
Une femme enfermée dans une maison de retraite à la demande de son fils


DISPARITION DE MARYVONNE : LA FAMILLE A LE CONTRÔLE SUR SA VIE. Lire la suite

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Maryvonne


puces L’avocat de Cyril demande et obtient une contre-expertise, réalisée par le docteur F. à la résidence Granvelle où Mary est transférée, toujours sans avoir son mot à dire, en début Mars. Cette contre-expertise, pourtant, n'apparaîtra  dans AUCUN jugement, comme si elle n'avait jamais existé!

puces Le 4 avril, le juge des Tutelles ordonne une mesure d’éloignement à l’encontre de Cyril et de sa mère, arguant du fait que celui-ci, avec lequel Mary vit pourtant depuis quatre  ans, est dangereux pour elle et que sa mère, (une vieille dame de 84 ans, pas vraiment le profil d’un gangster), pourrait avoir une influence néfaste sur Mary. Suite à cette ordonnance le portable de Mary  lui sera confisqué et ses amies (dont certaines habitent loin) ne pourront plus la contacter par ce moyen. Cyril lui rachètera deux autres portables, qu’il lui fait parvenir par les rares amies qui peuvent visiter Mary mais ceux-ci lui seront également confisqués.

Mary fait  appel de cette décision et Cyril fait de même.

puces Durant tout le temps de son enfermement, Mary est censée être placée sous la protection de l’UDAF, par l’intermédiaire de son « tuteur Â», Mr B.. Pourtant, Mary a tenté à de multiples reprises de le contacter, en vain. Cyril a fait de même, a écrit au Juge des Tutelles, en vain aussi. Donc, tout au long de ces dix mois de privation de liberté, jamais Mary n’aura rencontré cet homme. Jamais, malgré ses demandes, il ne lui a envoyé quelque argent que ce soit pour faire face à des dépenses pourtant élémentaires comme l’hygiène. C'est Cyril qui fera le nécessaire pour que Mary ne manque de rien. Le compte bancaire de Mary ayant été bloqué, son fils l'a laissé sans argent , sans se soucier des besoins de sa mère.

puces L’ordonnance d’éloignement prend fin le 21 mai, suite à un jugement établissant la mise sous tutelle de Mary. Jugement contre lequel elle interjette appel. Deux de ses amies ont aussi fait appel de cette décision et Cyril a fait de même. Et pourtant, malgré la fin de la mise en pratique de l’ordonnance d’éloignement, elle ne peut recevoir la visite de Cyril, elle ne peut le contacter par téléphone et certains de ses meilleurs amis, au gré des fantaisies de la directrice de l’établissement,  n’ont pas le droit de la visiter.

puces A chaque fois que, malgré la levée de l’interdiction, Cyril vient la voir pour ne serait-ce que passer dix minutes en sa compagnie, la directrice de l’établissement fait appel à la police qui intervient et le prie de quitter les lieux.

puces Mary se trouve donc :

  • Depuis 11 mois, séquestrée dans des endroits où elle ne désire pas être alors qu’elle a son propre logement
  • Depuis 11 mois, privée de sorties (seule la cour intérieure lui permet de prendre l'air)
  • Depuis 11 mois, enfermée dans une chambre dont les fenêtres ne peuvent que s'entrouvrir, elle qui aimait vivre toute fenêtre ouverte pour sentir le bon air entrer chez elle
  • Depuis 11 mois, privée d'exercices, de marche, avec l'inévitable prise de poids incompatible avec son hypercholestérolémie.
  • Depuis quelques mois, privée de son  téléphone et donc isolée du monde extérieur.
  • Depuis quelques mois, privée de la visites de la plupart de ses amies selon le bon vouloir de la directrice de l'établissement
  • Depuis 11 mois, abandonnée par son "tuteur légal", représentant l'UDAF, qui la laisse sans le moindre argent alors qu'elle touche une honnête retraite.
  • Depuis 11 mois, personne ne l'entend, personne ne l'écoute

Plus étonnant encore. Pendant toute la durée de cette situation, elle n’a même jamais vu son avocat, Maître P.V* qui ne s’est présentée ni à la réunion devant le juge des tutelles, ni lors du jugement de mise sous tutelle et n’a apparemment pas présenté de conclusions.

puces Le 24 mai, Cyril change d’avocat, et prend Maître Randall Schwerdorffer du Barreau de Besançon et sur les conseils de ce dernier, Mary prend  également un autre avocat, Maître Claude Varet du Barreau de Besançon, début juillet.

Besançon


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